Publié dans Economie

12 000 branchements en souffrance - Les compteurs enfin arrivés !

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

Les installations peuvent enfin reprendre. Seulement 40 % des branchements d’électricité et d’eau ont été exécutés ces dernières années. « Nous sommes actuellement en pénurie de compteurs, ralentissant ainsi tout le service de branchement. En termes de chiffres, les branchements en souffrance atteignent actuellement les 12 000 pour l’électricité et 6 000 pour l’eau », a expliqué Rivo Radaniela, directeur adjoint chargé du marketing, de la digitalisation et de la vente auprès de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, au mois de juin dernier, lors d’une intervention. Aujourd’hui, ce problème est désormais solutionné. Les compteurs sont en effet arrivés à Ambohimanambola.

Trois types en sont disponibles, à savoir le compteur PCG habituel, le compteur prépayé fonctionnant avec du crédit ainsi que le compteur intelligent pouvant communiquer à distance. Le directeur général de la JIRAMA, Vonjy Andriamanga, a même effectué une descente sur place pour vérifier l’état des matériels importés depuis plusieurs mois déjà. « Nous veillerons à installer ces 12 000 branchements avant la fin de cette année. Plusieurs personnes ont fait leur demande depuis longtemps. Donc, nous ferons en sorte de tout installer et d’accélérer en même temps l’accès aux branchements pour tous les nouveaux clients de la JIRAMA », a soutenu le DG de la JIRAMA.

L’installation de compteur, que ce soit pour avoir de l’électricité ou de l’eau potable, figure parmi les problèmes évoqués par les consommateurs. Leur plainte concerne notamment la lenteur au niveau de ce service. Certains clients attendent aujourd’hui depuis près de deux ans, et même plus, leurs branchements. « Nous avons déposé notre demande en 2018, et jusque-là, nous n’avons pas eu de réponse. Nous sommes donc obligés de recourir à d’autres sources d’énergie. Toutefois, l’année dernière, nous avons assez économisé pour nous offrir des panneaux solaires afin d’avoir le strict nécessaire en matière d’éclairage», a confié un père de famille, habitant du côté d’Andoharanofotsy. Plusieurs personnes se trouvent dans le même cas. L’arrivée de ces compteurs est ainsi une bonne nouvelle pour eux, dans la mesure où les travaux liés au branchement seront vraiment accélérés.

En tout cas, l’arrivée de ces compteurs s’accompagne de la reprise de l’usine de confection des poteaux en béton par la JIRAMA, située à Mandroseza. L'usine prévoit de confectionner 8 à 10 supports par jour. Cela favorisera l’extension du réseau de la société et l’accès à l’électricité.

Rova Randria

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

A bout portant

AutoDiff